Pourquoi faire appel à un correcteur ?
Pourquoi faire corriger son livre ?
Vous venez de mettre un point final à votre roman, votre biographie ou votre nouvelle.
Et vous vous demandez si votre document est présentable, si vos écrits sont irréprochables, si le texte est “propre”.
Vous avez relu plusieurs fois le tout et vous ne trouvez – ou ne voyez – plus de fautes !
Mais, bien évidemment, il peut rester des “coquilles”, ces petites erreurs que le cerveau ne “voit” plus, à force de relectures.
Or, si la relecture est importante pour le fond, si le contenu de votre histoire peut séduire un éditeur, la forme reste également un critère éliminatoire si elle n’est pas respectée. Pour être publié, un roman ne doit pas contenir trop de fautes, mais il doit aussi respecter certaines règles typographiques !
Avant de l’envoyer à un éditeur ou de l’auto-publier pour le donner à lire à des lecteurs, il est impératif de faire corriger votre manuscrit - ou tapuscrit - pour que celui-ci soit le plus séduisant possible. Cela signifie : soigner l’orthographe, respecter la grammaire, affiner le vocabulaire.
– Pour les lecteurs : c’est prouvé, la présence de fautes gêne la lecture. Nombreux commentaires de lecteurs affûtés en témoignent, les coquilles à répétition les empêchent de se plonger dans l’histoire.
– Pour les éditeurs : ils reçoivent quantité de manuscrits (de 3000 à 6000 par an pour les plus grandes maisons) et font – ce n’est pas un secret - leur première sélection sur la forme : les manuscrits avec des fautes sont automatiquement écartés.
Pour autant, il n’y a pas de honte à faire des fautes d’orthographe ! Tout le monde peut en faire et il n’est pas rare d’en trouver dans les livres, y compris les livres édités par de grandes maisons.
Peut-on corriger son livre soi-même ?
Pour éliminer les premières fautes, rien ne vaut la relecture. Plusieurs, même !
Pour être efficace, il vaut mieux :
- relire plusieurs jours après avoir terminé votre livre, pour avoir plus de recul ;
- relire éventuellement sur papier : cela aide à repérer les fautes. N’hésitez pas à imprimer votre manuscrit ;
- relire plusieurs fois avec un objectif différent : une relecture des verbes, une relecture pour les dialogues (ponctuation, majuscules), etc.
- vérifier les erreurs les plus courantes : oubli des pluriels, confusions entre « se » et « ce », entre « à » et « a », etc.
- s’aider d’un dictionnaire (en ligne ou papier).
Comment faire corriger son manuscrit ?
Plusieurs options s’offrent à vous pour faire corriger votre livre : en le faisant relire par un proche ou par un professionnel, l’objectif est d’avoir un œil à la fois neutre et objectif.
Par un proche
Sans recourir forcément à un professionnel, dans un premier temps, l’œil avisé d’un ami ou d’un membre de votre famille peut identifier des coquilles que vous n’avez pas repérées. Mais surtout, cette personne pourra identifier des soucis concrets dans l’histoire ou des détails incohérents. Alors n’hésitez pas à leur soumettre votre fichier.
Cependant, choisissez :
- une personne qui ne connaît pas votre livre pour bénéficier d’un regard vraiment neuf ;
- une personne bienveillante et de confiance. L’objectif est de vous faire des remarques constructives et d’éradiquer les dernières fautes ;
- une personne plus incisive qui saura vous dire la vérité sur votre style.
Par un professionnel
Pour terminer, bien sûr, l’œil acéré d’un correcteur professionnel restera le meilleur moyen de corriger votre livre. Celui-ci ira plus loin dans la révision en repérant les incohérences dans l’intrigue, des anachronismes éventuels, des répétitions trop nombreuses ou des tournures un peu « lourdes » ou maladroites.
Il s’agit d’un véritable travail qui prend du temps et exige une certaine expérience et un grand nombre de connaissances sur beaucoup de sujets.